Une étude Samsung confirme que les travailleurs privilégient les le travail hybride

Samsung a réalisé, en collaboration avec The Future Laboratory, une étude paneuropéenne auprès de plus de 14 000 personnes. Intitulée Hybrid Living Futures, elle examine la façon dont les Européens se sont adaptés à l’essor du mode de vie hybride (travailler et se connecter avec les autres à la fois virtuellement et dans la vie réelle) ainsi que l’impact que cette nouvelle façon de vivre aura sur nos domiciles et nos lieux de travail[1].

À la recherche d’horaires flexibles et de journées de travail plus courtes, une main-d’œuvre plus agile se développe pour combler le vide laissé par la journée de travail traditionnelle. Ces travailleurs exploitent l’éventail complet des moments de travail et de vie qui s’offrent à eux.

86 % des adeptes du mode de vie hybride ne souhaitent plus revenir aux horaires de travail traditionnels du type 9 h-17 h. C’est en Allemagne, en Suède et en Pologne que les personnes interrogées sont le moins attachées à ces habitudes. Dans ces pays, seuls 7 %, 11 % et 12 % respectivement des travailleurs préfèrent des horaires de travail traditionnels à la flexibilité du mode de vie hybride.

Les aléas de la culture de « l’action permanente »

Tandis que certains d’entre nous ont maîtrisé l’art du mode de vie hybride, une personne sur cinq (18 %) a du mal à s’arrêter de travailler et plus d’un quart (26 %) a l’impression de travailler toutes les heures ou de travailler tard dans la soirée, alors que 41 % des gens utilisent le temps qu’ils ont récupéré du trajet pour effectuer des tâches ménagères.

L’augmentation du temps passé chez soi signifie que beaucoup d’entre nous effectuent plus de tâches ménagères qu’auparavant et la façon la plus courante pour les travailleurs de gérer leurs exigences professionnelles et domestiques consiste à jongler avec les deux à la fois (30 %).

Les Français représentant la deuxième nation la plus susceptible d’avoir reçu le soutien de l’employeur pour cloisonner vies professionnelle et privée (des initiatives visant à encourager la déconnexion à la fourniture de technologies transportables).

Regarder vers l’avenir

Pour faire face aux pressions de cette culture de l’« action permanente », près de trois travailleurs européens sur cinq (57 %) cherchent toujours activement des moyens de définir une limite entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle, et ce taux atteint trois quarts (74 %) des travailleurs espagnols contre un peu plus de deux travailleurs sur cinq (46 %) au Royaume-Uni.

La technologie intelligente s’évertue à combler cette lacune et à créer une connexion significative dans un monde physiquement déconnecté. L’étude montre que la technologie a aidé les deux tiers (65 %) des Européens à s’adapter à de nouvelles habitudes, tandis que plus de la moitié (51 %) ont déclaré qu’elle leur permettait de définir de nouvelles limites et de reprendre le contrôle de leur vie. Une personne sur six programme des alarmes mobiles (16 %), 13 % supplémentaires utilisent des appareils domestiques intelligents pour les aider et 10 % utilisent des applications de gestion du temps, tandis que 38 % ont recours à des appareils intelligents ou à des applications pour gérer leur temps au travail et à des appareils domestiques.

Mais malgré ces efforts d’adaptation, 83 % des travailleurs européens sont toujours en quête d’une meilleure technologie et d’un plus grand soutien de la part de leurs employeurs pour les aider à gérer ce nouveau mode de vie et de travail.

Benjamin Braun, Responsable marketing de Samsung Europe, commente : « C’est un point essentiel pour que les entreprises puissent bien faire les choses en matière de mode de vie hybride. Ce que montre ce rapport, c’est que les travailleurs se sentent désormais habilités à faire passer leurs propres besoins en premier. Alors que les gens reprennent une vie normale, les entreprises doivent relever le défi. La pandémie a accru notre besoin à l’égard de la technologie, et le présentiel est désormais obsolète. Les employeurs doivent réfléchir soigneusement à la manière dont ils répondent aux exigences du mode de vie hybride moderne. »

Le rapport révèle également le rôle important que jouent nos domiciles en nous aidant à nous adapter au mode de vie hybride et à imposer des limites. Deux tiers des Européens (66 %) ont apporté – ou envisagent d’apporter – des améliorations à leur foyer pour faciliter le mode de vie hybride. La moitié (48 %) ont créé de nouveaux espaces chez eux pour imposer des limites entre le temps consacré au travail et celui dédié à la vie personnelle.

[1]Opinium a interrogé un échantillon total de 14 000 travailleurs âgés d’au moins 18 ans au Royaume-Uni, en France, en Italie, en Espagne, en Suède, au Danemark, en Grèce, en Pologne et en Allemagne. L’enquête a été menée dans 9 pays en suivant une méthodologie Opinium en ligne. Les enquêtes de terrain ont été effectuées entre le 8 et le 19 octobre 2021, selon les pays. 

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